Bobino, vendredi 29 décembre, 16h30, en famille.
Nous sommes venus nous émerveiller devant l’Odyssée d’Hippo, une représentation du rappeur tant apprécié dans notre maisonnée, Hippocampe fou. Plus d’une décennie d’écoute à mon actif et malheureusement un seul concert d’Hippo à mon compteur. C’est donc avec délectation que j’envisageais ce spectacle ou « raptacle », « oniracle » ou peut-être « onirap » !
L’Odyssée d’Hippo nous immerge via un astucieux et fabuleux système d’imagerie dans un univers onirique savamment épicé par le rap d’Hippocampe Fou. Concrètement, nous sommes plongés dans un rêve et comme tout délire cérébral, il serait difficile de le synthétiser en un pitch clair et précis. Le spectacle est un alliage du plaisir des rêves, des mots et de la musique, qui dissipe la notion du temps et donne la sensation de joindre deux univers incompatibles :
Le rap, qui a généralement tendance à rendre le réel encore plus réel, plus triste, plus sale, plus guerrier et le rêve, où l’on s’engouffre confortablement comme dans un nuage moelleux à la recherche d’images joyeuses, calmes et rassurantes. L’Odyssée d’Hippo c’est un mélange réussi des deux : du rap, parfois mélancolique associé à des projections hallucinatoires. Le mix est savoureux et accessible à un large public.
Plonge dans son monde quelque milliers de secondes et laisse toi chatouiller, c’est mortel…
Clara
