A tout juste vingt six ans, Arthur Herrmann alias Herrmann en est déjà à sa cinquième année de collaboration avec le collectif Berlinons Paris. Organisateur et résident du label, passé par la Machine du Moulin Rouge, la Concrète, le Glazart ou le Rex Club : rencontre avec ce passionné de musique électronique.
Depuis combien de temps tu mixes ?
Environ cinq ans, j’ai commencé au Pigallion avec un petit collectif qui s’appelait la « Familiale ». Ensuite j’ai eu la chance de rencontrer le label Berlinons Paris puis d’en devenir résident, et d’en faire toujours partie.
Où as-tu déjà joué ?
La Machine du Moulin Rouge, la Concrète, le Batofar, le Glazart, le Rex club ou le Trésor Berlin l’année dernière…
Ce sont de belles salles, comment as-tu fait pour y jouer ?
Des rencontres, des opportunités, et je le dois aussi au label Berlinons Paris qui jouit d’une belle notoriété.
Qu’est ce qui te plait dans le mix ?
J’adore la musique, j’aime rendre les gens heureux grâce à la musique, les faire danser.
Comment est-ce que tu définis ton style et quelles sont tes influences ?
J’ai commencé par mixer de la techno industrielle mais ce n’était pas ce que j’aimais le plus. Après être passé par différents univers et à force d’écouter ce qui se produisait à Londres, en Hollande ou aux Etats-Unis comme Boo Williams ou Rude 66, progressivement, j’ai introduit des tonalités plus mélodiques. La techno industrielle est un peu trop dure et manque parfois d’émotions. J’aime que les gens dansent et voyagent grâce à la musique, c’est aussi pour ça que je préfère diversifier mes sets.
Et d’ou vient ton nom Herrmann ?
J’utilisais d’abord le pseudo de Kaiser que mes amis m’avaient donné mais ce n’était pas évident à porter, surtout en Allemagne… J’ai finalement opté pour mon deuxième nom de famille.
Tu es résident chez Berlinons Paris {BP} qu’est ce que c’est et comment l’as tu intégré ?
Berlinons Paris, actuellement, c’est un collectif de six personnes et une dizaine de DJ résidents organisant des soirées technos en région parisienne. Les soirées portent le nom de Tag Und Nacht et s’articulent autour de deux scènes. Une salle en intérieur et un open air, appelées respectivement Nacht et Tag (signifiant nuit et jour en Allemand).
La rencontre s’est faite grâce à une amie qui m’a ramenée à leur premier évènement à Belleville. A force de les fréquenter et de m’investir dans leurs soirées, ils m’ont proposé d’intégrer l’équipe et, de fil en aiguille, de devenir résident BP.
Est-ce que tu peux nous en dire plus sur les soirées Tag Und Nacht ?
L’idée c’est de dépayser le public et d’offrir autre chose qu’un simple lieu. On utilise du bois, de la récup’ pour créer des scènes et une ambiance à la berlinoise. Quand on organise une soirée, c’est plusieurs semaines de préparation.
Et pour en revenir à toi, tu as des dates de programmées ?
Je joue le 22 Juillet au Keller Club à Berlin, puis au Nuits Fauves dans le cadre d’un autre projet, le collectif « Mélange » et le festival Château Perché dans le centre de la France.
Berlin c’est une ville fantastique pour les DJ, est-ce qu’il y a une salle ou tu aimerais particulièrement jouer ?
Le Berghain forcément mais j’adorerais jouer au festival Fusion à Berlin ou au festival Bacchanale au Canada !
Des projets à côté ?
Je suis en train de produire un premier EP, complètement différent de ce que je mixe. Et je suis sur un nouveau projet de collectif, «Mélange». Contrairement à Berlinons Paris qui attire surtout pour son ambiance Berlinoise, les soirées Mélange se passeront plutôt en club avec des artistes internationaux.
Quand tu ne mixes pas, tu sors où ?
Je sors beaucoup moins qu’avant mais j’aimais bien aller au Péripate sinon PMU ou appart. L’endroit est sympa et les gens ne sont pas prise de tête!
Clara
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