Deux printemps que la France entière se retrouve cloitrée chez elle. Qui l’eut cru ! Plus d’un an que le peuple confiné cherche à s’occuper dans l’espace restreint de sa maison pour les chanceux ou de son appartement pour les autres. Après moult tentatives de distraction (lecture, guitare, yoga, pilates, fitness, parkour, tricot, peinture, bricolage, cuisine, puzzle)… on s’est trouvées « The » passion, si évidente, un éléphant au milieu du salon. Le jeu de société. Puisqu’on imagine ne pas être les seules à (re)découvrir cette activité, on s’est motivées à partager nos trouvailles et coups de coeur de novices. Le premier jeu dont nous parlerons est Catan.
Catan est un jeu de plateau pour 3 à 4 joueurs
Le principe est de coloniser une île, accumuler des ressources, construire des routes et des villes afin de s’étendre et atteindre le premier un score de 10 points.
Complexe de prime abord, ce jeu mélangeant stratégie et hasard se révèle simple à comprendre. Une lecture des règles, assortie d’un tuto You Tube et vous serez en mesure de démarrer la partie ! Il est accessible aux amateurs du dimanche (nous :)). Les enfants l’adoptent -bien que l’âge minimum conseillé soit de 10 ans, notre enfant de 7 ans se montre un adversaire coriace ! Les parents et grands parents en redemandent -ma mère était addict dès la première partie.
Et pourquoi Catan c’est cool ?
Contrairement à certains jeux de plateau où chaque rival joue successivement, ennuyant le reste des joueurs impatients, Catan est rythmé par chaque lancé de dés. La combinaison affichée, chaque joueur peut espérer récupérer des ressources générées par ses implantations (villes ou colonies). Et si les lois des probabilités sont contre vous, rien ne vous empêche de proposer des deals de carte à vos adversaires. Dans Catan, il n’y a pas (ou très peu) de dissimulation. Vous aurez donc le plaisir de conquérir le monde le torse bombé, au vu et au su des annexés ou dans le pire des cas, contempler l’envahisseur vous dominer.
Ce qu’on aime aussi :
C’est la modularité du plateau qu’il faut reconstruire à chaque nouvelle partie. Il vous faudra disposer de manière aléatoire les pièces composant la carte de l’île, ce qui aura l’avantage de limiter le sentiment de redondance et créera un effet de surprise à chaque nouvelle partie.
Le seul bémol est que souvent, Catan offre peu de possibilité aux joueurs mal engagés. Et si le retournement de situation est possible, on a parfois l’impression que notre sort est rapidement joué.
Catan ne se joue pas à deux et c’est fort dommage quand les enfants sont couchés. Heureusement « Catan duel » existe mais nous n’irons pas jusqu’à dire que le plaisir est le même !
Sur ce je vous laisse, j’ai Catan ! 🙂
Clara S.